Damien Girard
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
Mesdames et messieurs les élus
Pontfaverger, mercredi 10 Avril 2013
Mesdames et messieurs,
En tant que maire ou conseillés municipaux, vous devez assurer la sécurité et la santé des citoyens. Vous en avez juridiquement la responsabilité et pourtant vous n'avez jamais été informés par les services administratifs, des rejets radioactifs et chimiques dans l'air, dans l'eau et dans le sol, dus au demi-siècle d'exploitation du centre d'expérimentation nucléaire de Moronvilliers par les services administratifs.
- Par son action, l’association de défense de l’environnement de Pontfaverger et de sa région, a découvert des documents officiels : le taux d’uranium dans l’eau située dans un piézomètre de l’enceinte du site révèle une augmentation de 3000 % par rapport à l’état naturel, la radioactivité migre jusqu’à la Suippe et la Vesle (300% d’augmentation). Suivant le site Basol du ministère de l’environnement, du développement durable et de l’énergie, la nappe phréatique est polluée à la radioactivité. Sur le site de L’Andra, on peut lire que tous les ans, des tonnes de matières radioactives sont évacuées vers des centres appropriés, ce qui révèlent une activité radiologique importante et non de la simulation comme cela a toujours été décrit. Une grande inquiétude demeure sur le devenir de la dépollution complète du site, suite à son démantèlement prévu pour la fin de l’année. Les zones les plus contaminées sont : « le casque » et les 60 puits d’expérimentation dont 5 seraient rebouchés suite à des incidents de tirs (ogives encore présentes à 50 mètres de profondeurs) ; « la fosse des maréchaux », qui a servi de site d’enfouissement, de la création du site jusqu’aux années 80/90; « la fosse froide » où a eu lieu des centaines de tirs avec des matériaux utilisés comme de l’uranium, deutérium, béryllium, tritium, plutonium ? …
Pourtant tous les ans, un document est réalisé par le CEA/DAM comprenant :
- un plan de surveillance de l’environnement du polygone d’expérimentation de Moronviliers
- la surveillance de l’uranium dans les eaux
- la mesure de la concentration en uranium des eaux souterraines
Je vous demande d’obtenir ce dossier (de la création du site à nos jours) auprès du préfet, et de constituer un comité de pilotage pour faire un bilan radiologique et chimique avec comme expert indépendant la CRIirad.
Nous devons pouvoir gérer ce problème sans l’intervention de Greenpeace ou autre, évitons l’escalade comme l’aéroport de Notre Dame des Landes.
Pour plus d’information, voir le site
http://pontfaverger-environnement.jimdo.com/centre-d-exp%C3%A9rimentation-atomique/
Damien Girard
Bonjour, voici une réponse globale à vos deux messages envoyés sur la boîte aux lettres du site Internet de la DAM :
Le site de Moronvilliers a le statut administratif de SIENID (Sites et Installations d’Expérimentations Nucléaires Intéressant la Défense) différent du statut d’INBS (Installations Nucléaires de Base Secrètes).
Sur le plan réglementaire, ce statut désigne le DSND (Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la radioprotection pour les installations et activités intéressant la Défense) comme son autorité de contrôle. La loi TSN ne s’applique pas à ces installations qui n’ont obligation ni de produire annuellement le document dont vous faites état (rapport annuel de sûreté), ni de mettre en œuvre une CLI (Commission Locale d’Information).
Ces sites répondent en matière de contrôle au seul DSND et sont soumis à la réglementation des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement).
Au titre de la réglementation ICPE, le site dispose d’un plan de surveillance de l’environnement. Dans ce cadre, le CEA édite un rapport annuel dont le destinataire est le DSND. Un rapport sur l’état environnemental du site a également été publié à la demande du DSND en 2010 qui en a fait la présentation au HCTISN.
Le site de Moronvilliers, comme toute les ICPE, possède une autorisation d’exploitation. Dans ce cas elle est délivrée par le DSND. Cette autorisation ne permet aucun rejet radioactif gazeux ou liquide puisqu’aucune activité n’est génératrice de rejets de ce type sur le site.
Cordialement,
Emmanuelle Volant
Responsable communication CEA/Direction des applications militaires
De : Damien Girard [mailto:damien.girard@bbox.fr]
Envoyé : jeudi 28 juin 2012 18:50
À : WEBDAM
Objet : Site d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers
Bonjour,
> "Dans le cadre de la loi relative à la Transparence et à la Sécurité Nucléaire (TSN), les Centres du CEA doivent désormais publier chaque année un « état des lieux » exhaustif de leurs installations. Rejets, déchets, incidents éventuels, dispositions de contrôle et de surveillance, tout doit y être décrit, dans un langage clair et accessible au public le plus large"
> Pouvez vous me communiquer le lien pour connaitre
> l'état des lieux du centre d'expérimentation nucléaire de Moronvilliers ?
> Je ne trouve pas malgré mes recherches.
> D'avance,merci
> Damien Girard
De : Damien Girard [mailto:damien.girard@bbox.fr]
Envoyé : samedi 28 juillet 2012 19:36
À : WEBDAM
Objet : demande d'information
Bonjour,
En tant que président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger-Moronvilliers, je prépare la réunion de rentrée.
Comme à son habitude, notre association souhaite apporter des informations sérieuses et vérifiés, c'est pour cela que je vous demande s'il y a une clis sur ce site, si l'on peut connaitre les quantités d'autorisation de rejet de gaz radioactif (tritium).A notre connaissance, l'ASN n'a pas autorité de contrôle sur ce site, pouvez me dire quel organisme peut me donner les valeurs ?
Merci de votre transparence
Cordialement
Damien Girard
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Bonjour,
Le site du CEA de Pontfaverger – Moronvilliers n’est pas une installation nucléaire de base (INB) et n’est pas suivi par l’ASN. La loi TSN que vous citez ne s’applique pas à ces installations.
Ce site peut relever de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) suivi par la DREAL Champagne-Ardenne.
Cordialement.
JMFérat
De : ASN Chalons
Envoyé : mardi 3 juillet 2012 11:43
À : FERAT Jean-Michel
Objet : TR : CEA site d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers
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De : Damien Girard
[damien.girard@bbox.fr]
Date d'envoi : mercredi 27 juin 2012 22:14
À : ASN Chalons
Objet : CEA site d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers
Bonjour,
En tant que président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger et de sa région, je prépare une réunion public à la rentré.
Je souhaite en toute transparence pouvoir informer les citoyens sur différents sujets.
Je me permets de me tourner vers l'ASN pour avoir de plus ampl renseignements légal au sujet du site d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers : "Dans le cadre de la loi relative à la Transparence et à la Sécurité Nucléaire (TSN), les Centres du CEA doivent désormais publier chaque année un « état des lieux » exhaustif de leurs installations. Rejets, déchets, incidents éventuels, dispositions de contrôle et de surveillance, tout doit y être décrit, dans un langage clair et accessible au public le plus large"
Je ne trouve pas de dossier à ce sujet, pouvez vous m'envoyer le lien ou prendre contact avec moi. Si besoin je peux passer à Chalons en Champagne.
Je vous remerci d'avance de votre collaboration.
Cordialement
Damien Girard
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Guerre des nerfs entre l’Etat, l’armée et plusieurs communes
Publié le lundi 20 février 2012 par L'union cliquer sur : http://www.lunion.presse.fr/article/marne/taxes-guerre-des-nerfs-entre-letat-larmee-et-plusieurs-communes
Francis Rannou, le maire de Pontfaverger, entend mettre fin aux exonérations des taxes sur le foncier non bâti et de la taxe professionnelle, dont bénéficient l'armée et le centre de recherche du Commissariat à l'énergie atomique installé à Moronvilliers.
Hervé Oudin
Marne. La jurisprudence est dans leur camp. Certaines communes de la Marne entendent mettre fin à l'exonération de taxes dont bénéficie l'armée sur les terrains qu'elle occupe. Foncier non bâti, taxe professionnelle, les montants pourraient s'avérer juteux dans certains cas.
Mais les procédures promettent d'être longues et usantes. A Pontfaverger, le maire n'entend pas baisser les bras et tente de mobiliser un maximum d'élus.
LA lutte pourrait durer de longues années. Mais il en faudrait plus pour décourager Francis Rannou, le très combatif maire de Pontfaverger. Après six années de joutes contre Mickey
du côté de Marne-la-Vallée à titre personnel, le voilà prêt à en découdre avec la Grande muette,
La Marne très concernée
Il aura tout de même fallu dix ans pour que la commune de Comps-sur-Artuby, et douze autres autour, récupère enfin la taxe sur le foncier non bâti des terrains militaires, avec une
rétroactivité de six ans. Au total, près de 110 000 euros, puis 18 000 euros chaque année. « Francis Rannou nous a contactés il y a un moment déjà, se souvient-il. Il faut dire que la
Marne semble être un département très concerné.
Savoir perdre un sou
« Disons qu'il faut faire attention… On n'ira pas pleurer pour récupérer des taxes sur le foncier non bâti par exemple », poursuit-il. Pour lui, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Alors
qu'à Pontfaverger par exemple, l'enjeu s'étend aussi à la taxe professionnelle (lire par ailleurs).
Se battre ensemble
Aux côtés de Pontfaverger, les communes de Beine-Nauroy, Vaudesincourt et Saint-Martin-l'Heureux - qui ont des terrains utilisés par le camp de Monrovilliers - ont adhéré à
l'association.
Il y a quelques semaines, la réunion d'information organisée à Pontfaverger à ce sujet a rassemblé les représentants d'une vingtaine de communes. Preuve que le sujet interpelle. Encore
faut-il aller jusqu'au bout de la démarche. « J'ai organisé cette réunion pour que chacun ne se batte pas dans son coin, insiste Francis Rannou. C'est une procédure longue, et ils jouent
sur le fait que les élus passent et se lassent. » Pas dans ce cas apparemment.
Julienne GUIHARD-AUGENDRE
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Tous les sites ou installations nucléaires de France versent des sommes colossales aux communes environnantes sauf Pontfaverger-Moronvilliers, StHilaire le Petit, Prosne.
Exemple :Commune de Salive (CEA Valduc)
Grâce à de solides atouts, la commune est devenue la plus subventionnée de la Côte-d’Or. Très inspiré et jamais à court d’idées, Alain Houpert décida d’obtenir, avec succès, la conséquente taxe professionnelle du C.E.A Valduc (Centre de l’énergie atomique.) présent sur son territoire. Voir http://www.alainhoupert.fr/blog/images/pdf/des-remparts.pdf
Autre exemple Centre de stockage de déchets radioactifs de Soulaines (Aube)
Chiffres clés : Mise en service : 1992• • Superficie : 95 hectares dont 30 dédiés au stockage• Emplois permanents : 180 personnes (dont 68 agents Andra)• Taxe foncière 2010 : 2,5 M€• Taxe professionnelle 2010 : 5,3 M€. Voir http://www.ingenieur-insa.fr/automne_modules_files/pdocs/public/r27684_44_compte_rendu_visite_andra_24_09_2011_rev_a.pdf
A titre d’exemple : Centre d’Expérimentation Nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers,
Chiffres clés : Mise en service 1957 Superficie 500 hectares Emplois permanents 200 personnes (dont 120 agents CEA ) Taxe foncière sur 50 ans zéro € . Taxe professionnelle sur 50 ans zéro €
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Depuis la création du centre d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers, les communes et les associations environnantes ne reçoivent aucune retombée ...économique, (pour les retombées radioactives, lire les contaminations du personnel et du sol et de la nappe phréatique). Normalement, juridiquement, fiscalement, les entreprises sous-traitantes qui y travaillent plus de 3 mois devraient payer la taxe professionnelle (supprimée sous le mandat de Sarkozy) même rétroactivement. Le CEA serait-il au dessus des lois ? Non, bien sûr mais …». Par exemple, on pourrait être surpris de la compétitivité de certaines entreprises qui travaillent depuis des décennies dans ce centre. La cour des comptes avait dénoncé ce manque de transparence vis-à-vis des attributions des marchés publics. Pour respecter la loi, la loi a été changée. Voir http://www.cad.cea.fr/fr/entreprises/marches/
Le référentiel juridique applicable aux marchés passés par le CEA.
Le CEA est un établissement public de recherche à caractère scientifique, technique et industriel relevant de la classification des EPIC (Ordonnance du 11 juin 2004 qui crée le Code de la recherche).
Le CEA n'est pas soumis au Code des Marchés publics mais à l'Ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005, et au Décret n° 2005-1742 du 30 décembre 2005 qui transposent la Directive Européenne 2004-18-CE.
Les marchés du CEA sont contrôlés par la Commission consultative des Marchés placée auprès du CEA selon les termes de l'arrêté du ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications et du ministre délégué aux finances et au commerce extérieur du 6 décembre 1952 modifié par l'arrêté du 3 mars 1997.
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Association de défense
de l’environnement de Pontfaverger
et de sa région
Damien GIRARD
1 avenue Boileau
51490 PONTFAVERGER
Pontfaverger, le 17 octobre 2007
Collège Pierre Souverville
51490 PONTFAVERGER
Monsieur le Principal, l’équipe éducative, le conseil d’administration.
Lors des différents conseils de classe ou d’administration, je vous ai exposé les risques que représente la proximité du terrain militaire et du centre d’expérimentation nucléaire.
En effet, comme l’avait souligné le directeur de l’école primaire, lors de l’incendie d’avril 2003, la sécurité des élèves aurait été fortement menacée par la centaine d’explosions d’obus à gaz ypérite si le vent avait soufflé en direction du pôle scolaire de Pontfaverger.
De plus, aujourd’hui, on sait que le centre d’expérimentation nucléaire a utilisé ou utilise des produits hautement toxiques, cancérigènes, radioactifs tel que de l’uranium, du plutonium, du béryllium *... lors d’essais d’explosif à l’air libre.
Je vous remercie d’avoir pris en compte mes observations et d’avoir organisé le lundi 15 octobre un exercice de confinement des élèves face à ces risques potentiels.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur l’activité de l’association que j’ai l’honneur de présider.
Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.
Damien GIRARD
*Nota : Le plutonium a été mentionné comme matière présente sur le site de Pontfaverger Moronvilliers par Anne FLURY-HERARD chercheuse médecin pour le Commissariat à l'Energie Atomique lors de la conférence à Soulaines sur le thème "Radioactivité : quels sont les effets sur la santé ?" le mercredi 4 juillet 2007.
L’uranium et le béryllium sont mentionnés sur les fiches médicales des sous traitants.
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GIRARD Damien
1 avenue Boileau
51490 PONTFAVERGER
Pontfaverger, le 13mars 2006
Sénateur DETRAIGNE Yves
Monsieur le Sénateur,
J'ai habité à Witry les Reims au 35 rue Victor Hugo de 1987 à 1993.
Nous allions souvent chez vos parents. Peut-être vous rappelez-vous de mon beau- père,
il est décédé en 1998 des suites d'un cancer des poumons.
A l'époque, nous avons pensé que cela pouvait être dû à la cigarette ou autre.
Suite à une émission sur "les irradiés de la république", nous avons fait le rapprochement avec les 25 ans passés au CEA de Moronvilliers.
Il y a travaillé avec son fils en tant que maçon pour une entreprise de Compiègne.
Nous avons demandé son dossier médical ainsi que celui de mon beau-frère qui y a travaillé pendant la même période.
Nous avons découvert qu'ils ont été contaminés de très nombreuses fois (34 fois pour mon beau-frère et jusqu'à 12 fois la dose admissible) et cela sans jamais avoir été prévenu des risques professionnels qu'ils encouraient. Jamais le service médical du CEA ne les a convoqué pour comprendre, pire parfois ils pouvaient être contaminés plusieurs fois dans la semaine.
Dans la vallée plusieurs décès semblables sont malheureusement connus (dont Le Mouellic Florent 34ans).
Je joins un témoignage qui reflète les conditions de travail et surtout le manque de protection du personnel en particulier des sous-traitants.
Je suis très choqué du projet de loi ci-dessous, je comprends très bien que la recherche doit rester secrète mais pas au détriment des travailleurs et des habitants environnants.
Je suis à votre disposition pour vous donner de plus amples renseignements en particulier sur l'explosion de la cuve de confinement sur airix en novembre 2004 et la mauvaise gestion de l'équipe d'incendie lors du feu d'avril 2003.
Ne confiez plus la surveillance de ce site aux mêmes services, ils ont montré leurs manquements graves à la sécurité des personnes (voir aussi le rapport de la cour des comptes à ce sujet).
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Sénateur, l'expression de mes sentiments distingués.
Damien GIRARD
PROJET DE LOI
ADOPTE PAR LE SENAT
APRÈS DECLARATION D’URGENCE
relatif à la transparence et à la sécurité
en matière nucléaire.
Voir les numéros :
Sénat : 326 rect. (2001-2002), 217 et 231 (2005-2006).
La transparence en matière nucléaire est l'ensemble des dispositions prises
pour garantir le droit à une information fiable et accessible des citoyens en
matière de sécurité nucléaire.
III. – Les activités et installations nucléaires intéressant la défense ne sont
pas soumises à la présente loi, à l'exception de son titre 1er.
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Courriers envoyés au :
Docteur Besson Dominique
Cabinet médical de PONTFAVERGER
Dessertenne Arnaud
Kinésithérapeute
51490 BETHENIVILLE
Docteur Adjizian Jean-Claude
51490 BETHENIVILLE
Docteur ChanelGérard
51490 PONTFAVERGER
Docteur Flottes François
51490 BETHENIVILLE
Dutilleux Arnaud
Kinésithérapeute
51490 BETHENIVILLE
Infirmièr.es du cabinet médical
51490 PONTFAVERGER
Madame Le Minez Anne-Marie
Dentiste
Cabinet médical de PONTFAVERGER
Lombard Michel Dentiste
51490 BETHENIVILLE
Pharmacie de l'Arnes
51490 BETHENIVILLE
Pharmacie Lasserre Didier
51490 PONTFAVERGER
Pontfaverger,
Le 12 juin 2007
Je vous remercie de m'avoir fait confiance en relayant les informations sur la réunion du 23 mars 2007 concernant le centre d'expérimentation atomique de Pontfaverger-Moronvilliers.
A ce jour, L'union a publié ½ page sur le sujet, 250 personnes ont assisté aux réunions, Radio France a diffusé l'information à une heure de grande écoute, FR 3 a consacré 5 émissions.
Nous avons appris que le centre est classé site ou installation d'expérimentation nucléaire, que pour cela, il utilise ou a utilisé encore récemment, lors de tirs à l'air libre, du béryllium (produit classé très toxique et cancérigène) et de l'uranium 238 (produit classé radioactif, ½ vie de 4,5 milliards d'années, très toxique et cancérigène) ; que la présence de très nombreuses traces de ces produits ont été consignées dans les dossiers médicaux provenant de sous-traitants ; Que la nappe phréatique présente des traces anormales de radioactivité (suivant le responsable du centre, au maximum, cela représente 50 fois la radioactivité naturel d'origine (soit 10 alors que le seuil à ne pas dépasser est 15); la DRIIRE a été dessaisie du dossier, ce qui n'est pas le mieux pour nous rassurer sur la transparence du nucléaire.
Vous avez peut-être pu constater un nombre important de pathologies qui pourrait être liées à ces expériences.
L'association de défense de l'environnement de Pontfaverger et de sa région exige qu'une enquête soit effectué par la CRIIRAD (commission d'information indépendante sur la radioactivité) afin de faire un bilan complet sur la pollution de l'air, de la nappe phréatique, des 2 rivières : la Suippes et la Vesle.
A ce jour, seul le CEA contrôle les analyses de l'air, de l'eau, les services de santé et la sécurité du travail. Leurs services vont comme en 2003 préparer une campagne de communication pour étouffer cette demande de vérité.
Sous la présidence de cette association, je souhaiterais réunir le corps médical de Bétheniville et de Pontfaverger. En tant que professionnel de la santé, vous seriez mieux à même que moi de dresser un premier bilan sur le plan sanitaire afin de présenter une première synthèse aux élus des villages environnants, de la communauté de commune, du conseil régional. Certains doutent encore des faits qui, il est vrai, semblent incroyables : on a pu le vivre malheureusement avec le nuage de Tchernobyl. La rapide prise de conscience des responsables politiques évitera d'exposer inutilement plus de victimes.
Sincères salutations.
Damien GIRARD
Le président de l'Adper
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Damien Girard Pontfaverger, mercredi 19 novembre 2008
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
A
Mesdames et messieurs les élus
Communes du canton
de Beine Nauroy
Mesdames et messieurs,
Vous avez reçu une invitation samedi 22 novembre 2008 pour la journée porte ouverte au centre d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger Moronvilliers.
Vous souhaitez vous informer en tant qu'élus ce qui est à votre honneur
Mais comment pouvez vous en tant que maire ou conseillés municipaux assurer la sécurité et la santé des citoyens ? Vous en avez juridiquement la responsabilité mais vous n'avez jamais été informé, même en tant qu'élu, sur les rejets dans l'air, de l'eau et dans le sol dus au demi-siècle d'exploitation de ce site par les services administratifs.
Comme vous le savez, l'association que je préside s’inquiète fortement des retombées radiologiques et chimiques dues à l'activité du centre d'expérimentation nucléaire. Malgré ma demande, ma présence n'a pas été souhaitée. Je me permets donc de rappeler les faits suivant.
Le manque de clarté lors de la première réunion "d'information", à Pontfaverger Moronvilliers, organisée par le CEA après 50 ans d'existence, a pu semer le doute dans les esprits entre la radioactivité naturelle telle que celle que peut contenir l'eau d'Evian ou la mer (10 becquerels/kg, source CEA Marcoule) et celle de l'uranium naturel (50 000 000 becquerels/kg) utilisé lors des tirs aériens et souterrains (propos recueillis lors de la conférence du 7 décembre 2007).
Par exemple, le « petit » morceau d'uranium retrouvé par un cultivateur au détour d'un chemin, il y a environ 20 ans, présentait un grave danger pour lui-même et ses proches car le débit de dose au contact pouvait être supérieur à 2 mSv/h soit un dépassement des limites de dose à la peau en 25 heures ou 4 minutes par jour / 365 jours. Quelles maladies aurait développé toute cette famille si cet objet curieux avait orné sa cheminée pendant des années ?! Malheureusement, le bon sens aurait voulu que ce fait divers serve à prévenir les gens afin qu'ils ne pas ramassent de cailloux bizarres à proximité du centre, il n'en a rien été puisque ce citoyen et son épouse ont été mis en garde à vue.
Malgré les propos rassurants du 7 décembre 2007, j'ai noté que les experts du CEA ne semblaient pas connaître avec précision la date où les tirs aériens ont été arrêtés "aux environs de 1990/1995" disent-ils. Or, si vous allez sur le site web : http://www.adepr.com/, vous pourrez voir une explosion qui date d'après la construction de Airix, soit après l'an 2000. Ce manque de précision pour des scientifiques est assez inquiétant !!!
Après cette affirmation, qu'ils poursuivaient des tirs aériens non confinés en cuve, ils ont reconnu que certains tirs étaient confinés par un système de pulvérisation d'eau. Vous pourrez apprécier le haut degré de protection pour la population.
Dans votre village, vous n'avez jamais eu de simulation, de manœuvre, de plan avec vos habitants. Pourtant le risque n'est pas minime. En Avril 2003, suite à un incendie dans le centre, un nuage noir et jaune fluorescent à survoler Beine. Les pompiers ne peuvent qu'analyser les gaz recherchés. Avaient-ils connaissance de ces produits : béryllium, uranium, deutérium, tritium … ? Comme une prise de sang, un médecin ne trouvera des résultats que dans l'analyse recherchée. Avez-vous connaissance de camions qui transportent des déchets radioactifs vers les centres de stockage ? En cas d'incident, qu'elle serait l'attitude des riverains et la couverture médiatique ?
Le médecin présent à la réunion nous a affirmé que le personnel en sous-traitance avait le même degré de protection que le personnel du CEA, (Pierre Messmer, alors Premier Ministre, avait affirmé le contraire lors d'une émission sur FR 2). Vous connaissez sans doute des retraités qui ont travaillé en sous-traitance sur ce site, je vous invite à leur demander s'ils ont eu connaissance des risques professionnels encourus, quelles protections individuelles étaient mises à leur disposition, dans quelles conditions ils nettoyaient les dalles de tirs après les explosions qui libéraient des produits tels que du béryllium, de l'uranium, du deutérium et sûrement du plutonium ou vidaient le cendrier du brûloir (incinération de copeaux d'uranium 238). Pourquoi, aussi, ils étaient seulement protégés dans des abris, genre abris de bus en béton alors que certains personnels permanents étaient dans des blockhaus pressurisés. Demandez leur également s’ils ont eu, ne serait-ce qu’un seul jour, un dosimètre sur eux pour connaître la radioactivité absorbée et maintenant qu'ils sont en retraite s’ils bénéficient
d’un suivi médical particulier.
Pourquoi les cultivateurs qui travaillent dans les champs à proximité, moins d'un kilomètre des pas de tirs, ne sont-ils pas confinés ou prévenu de s'éloigner ? Le grillage (comme la frontière avec le nuage deTchernobyl) arrête-t-il la radioactivité et les poussières cancérigènes ?
Nous avons appris que, volontairement nos villages ont été survolés par un nuage radioactif car une quantité de tritium, quelques grammes mais très hautement radioactif (7 400 Milliards de Becquerels, selon la revue Damoclés) a été pulvérisés volontairement sur le site. Bien sûr, ses conséquences sur la population n’ont pas été mises en évidence puisqu’il n'y a jamais eu d’étude épidémiologique, pourtant les médecins locaux sont très inquiets du nombre de pathologies pouvant relever de maladies radio induites et autres. A noter que le tritium est absorbé par les végétaux tel que la salade, les betteraves, le blé ou la vigne et que ce produit est cancérigène.
Comment aujourd'hui pouvez-vous, mesdames et messieurs les élus, cautionner, sans aucun contrôle extérieur, un centre d'essais nucléaires à quelques kilomètres de chez nous ?
- le site web officiel Basol (http://basol.environnement.gouv.fr/resultat.php) du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable indique que les nappes phréatiques du centre de Moronvilliers présentent un taux anormal de radioactivité ;
- la Driire qui dépend du Ministère de l'Industrie a été dessaisie du dossier fin 2006. La pollution induite du site semble logique et indéniable quand on sait que tous les déchets produits pendant les trente premières années ont été enfouis à même la terre sans aucune précaution, au lieu dit la Fossedes Maréchaux, point culminant sur un rayon d'une dizaine de kilomètres et qu’il est le départ de plusieurs rivières souterraines tel que la Noue des Vins qui alimente Pontfaverger en eau potable.
- certains des 200 tirs souterrains ont été réalisés à très grande profondeur, certains ont dû fuser, des matières radioactives doivent encore baigner dans l'eau au fond de ces forages.
- le CEA a organisé des réunions avec l'Association Foncière de Beine pour demander à être raccordé sur le réseau d'eau potable de Berru via Beine !
- le taux de radioactivité de l'eau de certains puits sur le site (source Ministère de la Défense) est 50 fois plus important que la normale, si ce taux continue à augmenter (pour quelle raison se stabiliserait-il ou décroîtrait-il ?) et est multiplié seulement par 1,5 alors adieu l'eau potable ! Quelles seraient alors les conséquences sur la population, l'agriculture, la viticulture ? Allons nous vivre les mêmes événements qu'au Tricastin où le CEA a enfoui des centaines de tonnes de déchets radioactifs ?
L'autorité de Sûreté Nucléaire qui contrôle tous les sites nucléaires de France et qui communique ses rapports d'expertise sur Internet, n'a pas compétence pour le centre d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers. Le CEA possède son propre organisme de contrôle, c’est-à-dire qu’il s’autocontrôle, on peut donc, à juste titre je crois, être très réservé sur la réalité des résultats qu'il communique, d’ailleurs, avec parcimonie.
D’après mes recherches, seul ce centre en France n'a pas de Commission Locale d'Information. Ses retombées économiques sont nulles (il ne paye aucune taxe et ne travaille directement avec aucune entreprise du canton de Beine Nauroy), il n’apporte aucun soutien aux associations locales et ne participe aucunement au rayonnement des communes riveraines, c’est le moins que l’on puisse dire ! A titre d'exemple, l'Andra propose 3 600 000 € par an pour la commune qui accepterait d'enfouir des déchets radioactifs. De plus ce pôle hautement technologique unique en Europe présente la particularité et le défaut de porter le nom d’un village détruit il y a bientôt 100 ans ce qui entrave une réelle influence sur la renommée de la vallée et de la région malgré son haut degré de technicité.
Les membres de mon association, par ma voix et afin d’obtenir des données objectives correspondant à la réalité de la pollution du site de Moronvilliers, vous demandent, à vous mesdames et messieurs les élus d’intervenir efficacement pour qu’une étude complète de la situation environnementale du site (air, terre, eau) soit financée et réalisée en toute indépendance par la CRIIrad (Commission Indépendante d’Information sur la radioactivité) qui me semble la mieux placée pour opérer. Je suis convaincu et j’espère que vous le serez aussi que, seul, un tel bilan peut donner une image fiable et intellectuellement honnête de la réalité.
En espérant une réponse favorable de votre part, je vous prie d’agréer mesdames et messieurs, mes salutations distinguées.
Damien GIRARD
Président de l'association de
défense de l'environnement de
Pontfaverger et de sa région
A ce titre, en tant que président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger et de sa région je souhaite vous informer pour parfaire vos connaissances.
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Depuis la réunion du Avril 2007, a fait avancer les faits suivants
- Le CEA organise maintenant les préventions des risques professionnels pour les sous traitants
- les médecins peuvent maintenant diagnostiqués prématurément certaines pathologies connaissant les retombées de béryllium, d'uranium, de deutérium, de tritium … dans la vallée de la suippe
- un exercice de confinement au risque radiologique a été organisé au collège Pierre Souverville
- Le CEA commence à évacuer les déchets radioactifs en direction du centre de stockage radioactif de Soulaine
Le Président de l'ADEPR
Damien GIRARD
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Au cours de la réunion du 22 novembre 2008, le CEA a déclaré vis à vis des élus que la radioactivité de l'uranium appauvri (238) était comparable à l'eau de Volvic.
Réponse de VOLVIC
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Damien Girard Pontfaverger,22 janvier 2009
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
Francis RENARD
Le Président
Communauté de Communes
des Rives de la suippes
7 Place de la Mairie
51490 BETHENIVILLE
- Monsieur
En tant que président de L’Adepr, je vous souhaite mes meilleurs vœux pour l’année 2009
Souhaitons à tous, la dissolution de notre association le plus rapidement possible, cela voudrait dire qu’il n’y aurait plus de problèmes d’environnement.
Mais soyons optimiste, des grandes avancés ont été faite :
- Le centre d’expérimentation nucléaire de Moronvilliers commence à reconnaître, certes avec parcimonie, les erreurs faites les décennies antérieures. Un jour viendra ou nous aurons, comme tous les centres nucléaires, une enquête indépendante pour connaître les risques particuliers du au béryllium, tritium, uranium, deutérium, plutonium (?) sur la santé des citoyens et une manne financière conséquente qui se comptera en millions d’euros.
Je suis convaincu et je suis sûr que vous l’êtes aussi, que, seul, un message fort de la communauté de commune des rives de la Suippes donnera un bilan positif et apportera prospérité et santé à tous les concitoyens
Je vous prie d’agréer Mesdames et Messieurs, mes salutations distinguées.
Damien GIRARD
Président de l'association de défense de l'environnement de
Pontfaverger et de sa région
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Damien Girard Pontfaverger,30 janvier 2009
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
Diren de Champagne Ardenne
44 rue Triton
51037 Chalons en Champagne
Vendredi 18 septembre 2009
Mesdames et Messieurs,
Les élus n’ont jamais été informés par vos services, sur les rejets gazeux et liquides, dans l'air, dans l'eau et dans le sol, dus au demi-siècle d'exploitation du centre d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers.
Comment peuvent-ils en tant que maire ou conseillers municipaux, assurer la sécurité et la santé des concitoyens sans connaître les risques de ce site et pourtant ils en ont la responsabilité ?
Comme vous le savez peut être, l'association que je préside s’inquiète fortement des retombées radiologiques et chimiques dues à l'activité du centre d'expérimentation nucléaire.
Je me permets donc de vous rappeler les faits suivants.
Le manque de .........
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Damien Girard Pontfaverger,30 janvier 2009
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
4 zi Escarnotières
51000 CHALONS EN CHAMPAGNE
Vendredi 18 septembre 2009
Mesdames et Messieurs,
En tant que président de l’ ADEPR et consommateur, je souhaiterais connaître le taux de radioactivité de l’eau potable à Pontfaverger.
Dans le bulletin municipal, il est écrit que les critères de potabilité sont conformes mais l’existence du centre d'expérimentation atomique de Pontfaverger-Moronvilliers nous inquiète au plus au point.
- le site web officiel Basol (http://basol.environnement.gouv.fr/resultat.php) du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable indique que les nappes phréatiques du centre de Pontfaverger-Moronvilliers présentent un taux anormal de radioactivité.
- la Driire qui dépend du Ministère de l'Industrie a été dessaisie du dossier fin 2006. La pollution induite du site semble logique et indéniable, quand on sait que tous les déchets produits pendant les trente premières années ont été enfouis, à même la terre, sans aucune précaution, au lieu dit « la Fossedes Maréchaux », point culminant sur un rayon d'une dizaine de kilomètres. Ce point est le départ, la source, de plusieurs rivières souterraines, tel que la Nouedes Vins qui alimente Pontfaverger en eau potable.
- certains des 200 tirs souterrains ont été réalisés à très grande profondeur, certains ont dû fuser, des matières radioactives doivent encore baigner dans l'eau au fond de ces forages.
- le CEA a organisé des réunions avec l'Association Foncière de Beine pour demander à être raccordé sur le réseau d'eau potable de Berru, via Beine !
- le taux de radioactivité de l'eau de certains puits sur le site (source Ministère de la Défense) est 50 fois plus important que la normale. Allons nous vivre les mêmes événements qu'au Tricastin où le CEA a enfoui des centaines de tonnes de déchets radioactifs à même la terre ?
Dans l’attente de vous lire, je vous pris d’agréer mes salutations distinguées
Damien GIRARD
Président de l'association de défense de l'environnement de
Pontfaverger et de sa région
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Damien Girard Pontfaverger, lundi 11 février 2008
Président de l'Association de Défense
de l'Environnement de Pontfaverger
et de sa Région
51490 PONTFAVERGER
A
Monsieur le Président de la Communauté de Communes
des Rives de la Suippe
51490 BETHENIVILLE
Monsieur le Président,
Un article du bulletin d'information de la Communauté de Communes des Rives de la Suippe a retenu toute mon attention. Comme vous le savez, l'association que je préside s’inquiète fortement des retombées radiologiques et chimiques dues à l'activité du centre d'expérimentation nucléaire de Pontfaverger-Moronvilliers géré par le Commissariat à l'Energie Atomique. Je suis surpris que vous preniez la responsabilité de l'édition de ce texte sans aucune réserve car comme vous l’avez signalé lors de la réunion du 7 décembre 2007, propos repris par FR 3 au journal du 12/13 le 8/12/08, vous n'avez jamais été informé, même en tant qu'élu, sur les rejets dans l'air et/ou dans le sol dûs au demi-siècle d'exploitation de ce site.
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Association de défense
de l’environnement de
Pontfaverger et de sa région
Lettre ouverte aux candidats/es des élections cantonales
Jeudi 3 mars 2010
L’association de défense de l’environnement de Pontfaverger et de sa région, que je préside, vous félicite pour votre inscription à la candidature de conseiller général.
Notre association qui est apolitique, n’a pas rôle à remplacer l’institution. Elle n’a pas les moyens financiers, juridiques et politiques que dispose un conseiller général. Son rôle est d’informer les habitants et les élus sur certains dysfonctionnements environnementaux. Ces faits sont souvent dissimulés, cachés, tronqués, secrets, démentis… mais malheureusement toujours avérés.
Vous savez que les Français n’ont jamais été aussi sensibles aux enjeux environnementaux, et les médias ne leur ont jamais accordé autant de place, il n’y a pas une semaine sans une émission ou un article à ce sujet (dernier en date L’Union de dimanche 27 et lundi 28 février 2010).
Nous avons de vives inquiétudes sur le devenir sanitaire de notre canton. Comment allons-nous vivre sainement avec un site d’enfouissement qui autorise les déchets radioactifs, un centre d’expérimentation atomique, des milliers de tonnes de déchets ménagers/hospitaliers/industriels importés illégalement d’Allemagne. Nous avons une inquiétude sur une pollution aux métaux lourds, une nappe phréatique polluée aux hydrocarbures suite à une fuite de fuel dans une usine. Plusieurs villages doivent déjà avoir recours à l’eau potable qui provient de plusieurs dizaines de km (Auménancourt 51)?
Vos électeurs et vous-même ne peuvent être indifférents à ces sujets.
C’est pourquoi je propose aux candidats /es aux élections cantonales du canton de Beine-Nauroy, de signer ce pacte pour l’environnement. En vous engageant personnellement, vos électeurs auront confiance sur vos professions de foi. Une fois par an, vous publierez, dans le journal L’union, un rapport sur tous les différents sites cités.
Pour vous aider lors de vos réunions publiques, je me mets à votre disposition pour venir exposer tout ou partie de ces thèmes (prévoir de 10 à 45 min, et une salle d’environ 100/150 personnes).
Le Président
Damien Girard
Pacte pour l’environnement du canton de Beine-Nauroy.
Dossier : Centre d’Expérimentation Atomique,
Vous vous engagez à : Mettre en place une commission locale d’information et de suivi sur le site de Pontfaverger- Moronvilliers
Financer une étude radiologique et physico-chimique sur les eaux souterraines, cela sera réalisée en toute indépendance par le CRIIrad ou l’Accro.
Ce que les salariés sous traitants et ce depuis l’origine du centre (1957) aient un suivi médical particulier, qu’ils puissent être reconnue, le cas échéant, en maladie ou décès pour risques professionnels du aux irradiations et contaminations (béryllium, tritium, uranium, plutonium ? …) avec, au besoin, le soutien financier de Maître Teissoniére, spécialiste en la matière.
Dossier : Déchets ménagers/hospitaliers/industriels Allemands entre Pontfaverger et Bétheniville.
Vous vous engagez à porter plainte auprès du procureur de la république de Reims, (le dossier est en cours d’instruction depuis deux ans, voir Maître Chemla) ) pour ces déchets qui ont été enterrés illégalement sur le canton, (en plus des Ardennes et le parc naturel de la montagne de Reims). Ces déchets devront être analysés et enlevés en site d’enfouissement contrôlé.
Dossier :L’ancien puits de Beine-Nauroy (puits Huguet, 120 mètres de profondeur). Vous vous engagez à conduire une étude bactériologique, radiologique et physico-chimique sur les eaux analysées par deux laboratoires indépendants : la Criirad et l’Accro. Il est fondamentale de connaître pourquoi l’eau de ce puits n’est plus utilisable alors que d’autres forages sont utilisés pour irrigation.
Dossier : Ancienne usine située à Beine-Nauroy.
La Dircen a effectué plusieurs piézomètres autour de ce site pour connaitre l’impact de pollution aux hydrocarbures. Le dossier devra être rendu public et suivi juridiquement, si nécessaire.
Dossier : Friche industrielle de l’ex-entreprise Laroy,
Des centaines voire des milliers de tonnes d’obus ont explosé pour destruction à la demande de l’armée, pendant une trentaine d’année. Chaque obus contiendrait environ s 4 grammes de fulminate de mercure.Une analyse des sols et de la nappe phréatique devra être faite par un laboratoire indépendant. Le dossier devra être rendu public et suivi juridiquement, si nécessaire. .
Dossier : Centre d’enfouissement de Beine-Nauroy
Vous vous engagerez à ce qu’une annexe soit apportée pour interdire les déchets radioactifs, de plus une vigilance particulière sera mise en place pour la surveillance de l’air et de l’eau souterraine. Une plainte sera déposée en cas de non respect.
Madame, monsieur les candidats