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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Le 3 juin 2016, une délégation d’élus et d’associations environnementales de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis (Environnement 93 et Nature Environnement 77) ont rencontré le Maire de Pontfaverger-Moronvilliers accompagné de la Vice-Présidente de la communauté de communes et du Président de l’association de défense de l’environnement de Pontfaverger et sa région.

A cette occasion, ils ont échangé des informations sur les sites du CEA de Vaujours et de Moronvilliers, sites jumeaux sur lesquels ont été élaborés les détonateurs de la bombe atomique française.

Ils ont pu découvrir la similitude et la gravité des contaminations générées par les activités du CEA ainsi que le manque de transparence des autorités sur ces pollutions qui représentent des risques pour la population et l’environnement.

Sur le site de Moronvilliers, ce sont, entre autres, 2,7 tonnes d’uranium qui dorment au fond des puits !

Ils ont décidé d’approfondir leur travail commun, d’interpeller ensemble les Comités de Suivi de Site respectifs, de rendre publiques les informations très importantes qu’ils ont découvertes.

Ce communiqué commun est une première étape de leur collaboration.

 

 

Dernière minute

 

Nature Environnement 77 a demandé que soient invités, à la CSS du 23/6/2016, en qualité de membres qualifiés, Damien Girard, maire de Pontfaverger-Moronvilliers et René Petitprêtre, président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger-Moronvilliers et sa région.

 

Moronvilliers est le site jumeau du CEA de Vaujours sur lequel ont été réalisés des essais similaires à celui de Vaujours.

 

Damien Girard et René Petitprêtre travaillent depuis de nombreuses années sur le dossier de Moronvilliers, l’échange de vue entre les élus et associations de 2 sites,  n'aurait pu être que constructif mais certains en ont décidé autrement.

 

Qui sont les 5 membres du bureau

qui ont refusé

que ces 2 personnes soient invités ?

 

Nous n’en savons rien

le sous préfet n’ayant pas donné leurs noms.

 

Dans un souci de transparence Nature Environnement 77 demande à Gérard Branly, sous préfet de Torcy, d’indiquer ces noms.

 

A l’heure où les maires de Coubron et Courtry ont déjà claqué la porte de cette commission, ce refus n’est pas fait pour apaiser les esprits et la commission du 23/6/2016 risque de débuter dans un climat tendu.

 

 

Rappelons que le bureau de cette commission de suivi de site a déjà refusé d’ouvrir cette  CSS au public alors que Nature Environnement 77 le demandait, l’ETAT se rangeant du côté de l’industriel qui ne le souhaitait pas.

 

Rappelons que les associations environnementales demandent la mise en place d’un règlement intérieur, sans être entendus par l’ETAT.

 

Actuellement c’est l’arrêté du préfet de création de la CSS qui impose les règles à cette commission, sans concertation aucune avec les participants.

 

 

C’est la « dite concertation à la française »

 un système à bout de souffle

 qu’il faut changer