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Extrait du journal L'union publié le mercredi 23 novembre 2011

 

Avant la loi du 13 juillet 1992 relative à l’élimination des déchets ainsi qu’aux installations classées pour la protection de l’environnement, Amelot-SMT surfait allègrement sur la vague très lucrative des déchets en effectuant des rotations entre l’Allemagne et le centre d’enfouissement de Saint-Aubin (Sita Dectra), près de Nogent-sur-Seine.(........) Selon un ancien salarié, une douzaine de semi-remorques effectuaient ainsi pour le compte de la société marnaise le trajet depuis l’outre-Rhin, où les déchets ménagers, hospitaliers et industriels étaient retirés, vers le département de l’Aube où ils étaient ensuite déchargés afin d’y être enfouis. Parallèlement, SMT acheminait, à l’aller, des céréales sur les terres de Goethe.
Mais malgré la loi portée à l’époque par la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, durcissant l’importation de ces déchets, il semblerait que les dirigeants du groupe Amelot aient décidé de continuer, au profit des juteux bénéfices générés par l’activité et des contrats à honorer, à faire affaires avec l’Allemagne, en cherchant à enfouir les déchets allemands de façon aussi discrète que sauvage, en particulier dans la Marne et les Ardennes. Une manière de contourner la législation en toute illégalité.

On aurait acheté son silence

Ce sont en tout cas les allégations d’un témoin aux gendarmes. « La Drire, les Douanes et la préfecture étaient au courant, prétend-il. Mais le groupe Amelot a menacé de licencier tous les salariés et les choses en sont restées là. » Vrai ou faux, toujours est-il que le parquet a jugé les éléments dont il disposait suffisants pour ouvrir une information judiciaire.
Aussi, la Préfecture n’a-t-elle pas souhaité faire de commentaire, l’affaire des déchets se trouvant entre les mains de la justice. Mais le sujet est aussi brûlant qu’embarrassant, si l’on en croit un ancien salarié de SMT : « A l’époque, la procureure de la République, Madeleine Simoncello, était bien partie pour faire éclater l’affaire, mais comme par hasard, elle a été mutée du jour au lendemain (à la cour d’appel de Colmar, Ndlr). »
A l’aube des années 2000, les résultats de l’entreprise SMT ont ensuite commencé à perdre de leur embellie. Pour certains, la faute en revient à la concurrence qui se serait acharnée de façon déloyale sur la filiale d’Amelot. Pour d’autres, l’explication se veut plus terre à terre : « Un chauffeur a mal nettoyé son camion, raconte-t-on. Lorsqu’il est arrivé en Allemagne avec son chargement de céréales, il a déversé dans le silo à grains environ 500 kilos de déchets qui étaient restés accrochés lors de la rotation précédente. Du coup, de nombreux contrats ont été perdus, la société a commencé à perdre de son crédit auprès de ses clients. »
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Suite d'un autre extrait

Une chose est sûre : «(...) ici tout le monde savait ». Aussi les fouilles effectuées mardi dernier sous le parking de l'ancienne société SMT, en présence de techniciens de l'IRCGN (l'union du 16 novembre), ont-elles apporté de l'eau au moulin à cette théorie du complot. Les gendarmes de la compagnie de Reims, qui agissaient sur commission rogatoire d'un juge d'instruction rémois dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour dépôt illégal de déchets, devaient y vérifier l'existence souterraine supposée de déchets ménagers et hospitaliers. Ils ont fait chou blanc. Pour le moment. Mais il y en aurait quelque 1 500 tonnes en provenance d'Allemagne, selon un témoin de l'affaire. Autant de déchets industriels pollués se trouveraient également enfouis près de l'usine de déshydratation, entre Pontfaverger et Bétheniville. De tels déchets auraient également servi à boucher un étang, à Doux, dans les Ardennes. « Faux, répond cependant un chauffeur retraité de SMT et ancien délégué syndical, Joël Nautré, le seul à s'exprimer ouvertement sur le sujet. Il n'y a jamais eu de déchets déversés à Doux. 

                      

 


Monsieur Le Maire,

Mesdames, Messieurs les Adjoints,

Mesdames, Messieurs les Conseillers

 

Le mardi 20 octobre 2009

 

Nous vous remercions pour la présence de Monsieur le maire et des nombreux conseillers qui ont assisté à cette réunion.

Le vendredi 16 octobre 2009, nous avons eu malheureusement à présenter : deux sites potentiellement pollués sur notre commune, un dans le parc naturel de la montagne de Reims et deux autres dans les Ardennes.

 Comme à chaque fois, nous nous appuyons sur des faits réels et incontestables, (Lors de création de l’Adepr : projet de stockage de milliers de tonnes de déchets allemands ; lors de la réunion du 23 avril 2007 : risques dus au Centre d’Expérimentation Atomique).

Nous avons travaillé en concertation avec Madame la Procureur et les enquêteurs depuis plusieurs mois afin de ne pas perturber l’enquête et de pouvoir à ce jour décrire ce scandale.

Afin que vous puissiez connaître avec plus de précisions cette affaire d’enfouissement de déchets ménagers/hospitaliers allemands, nous souhaitons que nous prenions ensemble rendez vous au plus tôt avec Madame la Procureur assisté de Maître Chemla.

Nous nous permettons d’insister sur le départ de Madame la Procureur à Colmar à la fin de ce mois.

Nous sommes à votre disposition pour aller ensemble au tribunal de grande instance ou pour tout autre renseignement.

 

Veuillez agréer Mesdames, Messieurs nos salutations distinguées.

 

Président de l’association de défense de

L’environnement de Pontfaverger-M et de sa région

 

 

Coordonné de Maitre Chemla : Tél 03 26 46 86 86

 

 

La mairie n'a pas souhaité donner suite a cette affaire.

 

 

Une pelleteuse pour exhumer d'éventuels déchets hospitaliers

Publié le mercredi 16 novembre 2011 Extrait du journal L'union

Le bruit court à Pontfaverger depuis des années. On y parle de déchets hospitaliers en provenance d'Allemagne qui auraient été enfouis ici et là illégalement, après le durcissement de la réglementation intervenue au début de la décennie 1990.
Info ou intox, la justice veut en avoir le cœur net, d'où l'intervention insolite d'une dizaine de gendarmes hier matin route de Bétheniville, sur l'ancien site de la société de transports Amelot (fermée en 2005).
Ils ont fait venir une pelleteuse qui a creusé le vaste parking (...)

« Mensonges »

Les gendarmes ont agi sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de Reims saisi d'une information judiciaire contre X. pour « dépôt illégal de déchets » (aucune mise en examen n'a été prononcée à ce jour).
Les premières investigations menées sur enquête préliminaire du parquet ont permis de recueillir certains témoignages laissant entendre que des déchets hospitaliers auraient pu être enfouis sur le site.
De graves accusations que le parquet a voulu vérifier en effectuant des fouilles mais il était nécessaire d'obtenir le consentement de l'ancien transporteur, toujours propriétaire du terrain. Or, celui-ci en a refusé l'accès aux gendarmes. Le 13 juillet 2011, le procureur de la République de Reims a donc ouvert une information judiciaire confiée au magistrat instructeur dont la commission rogatoire ordonnant une fouille des lieux (...)

« Ce sont des mensonges propagés par un malade ! », s'insurge Me Marie-Claude Simon. « C'est complètement faux ! Les gendarmes sont venus pour vérifier, c'est normal, et ils n'ont rien trouvé ! Alors qu'on arrête avec ces rumeurs qui salissent un homme ! » Elle n'a pas souhaité en dire davantage.
L'enquête se poursuit. Un retour des gendarmes pour procéder à des investigations complémentaires n'est pas à exclure.
Fabrice CURLIER

                      

 

 

      A ce jour, plus de nouvelle, pourtant les gendarmes posséderaient plus de 70 kg de documents : les disques de controlographe avec le nom des chauffeurs, l'immatriculation du camion, la date, l'heure ... Mais une plainte doit être déposée pour que le dossier ne soit plus enfin enfoui.

 

 

 

Loi du 13 juillet 1992 relative à l’élimination des déchets ainsi qu’aux installations classées pour la protection de l’environnement. Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, durcissant l’importation de ces déchets,